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Rencontre avec Pattraporn, étudiante thaïlandaise de 3e année

Publié le 15/06/2018

DĂ©sormais installĂ©e Ă  Paris mais nĂ©e Ă  Bangkok, rencontre avec notre Ă©tudiante Pattraporn Chaveesak devenue crĂ©atrice, illustratrice et styliste de mode après sont Bachelor Fashion Marketing & Management d'AVĚěĚĂ Paris.

Pourriez-vous vous présenter, nous en dire plus sur vous? Qui êtes-vous ? D’où venez-vous en Thaïlande ?

Je suis originaire de Bangkok, je viens d’emmĂ©nager il n’y a pas longtemps Ă  Paris, et auparavant, j’ai vĂ©cu en ThaĂŻlande jusqu’à l’âge de 16 ans avant de recevoir une bourse d’échange pour Ă©tudier Ă  Tucuman, dans le nord de l’Argentine. J’étudiais Ă  l’Escuela Normal. Voici comment je suis devenue « moi » aujourd’hui. Je crois aussi que je suis nĂ©e avec plusieurs styles, inspirĂ©s surtout par le vintage.

Mes amis, dans le monde entier, m’appellent « Patricia » – mon nom espagnol – ou encore « Jarinpat », mon pseudo Instagram. Ă€ Buenos Aires, dans ma famille d’accueil, j’avais une adorable sĹ“ur adorant la mode. J’aimais son style, tout ce qu’elle portait. Elle m’a montrĂ© comment ĂŞtre glamour sans utiliser de marques et de vĂŞtements trop chers, et cela a changĂ© ma façon de voir et de penser la mode. Ă€ Buenos Aires, j’étais dans une Ă©cole publique appelĂ©e Escuela TĂ©cnica Raggio, spĂ©cialisĂ©e en dernière annĂ©e en industrie de l’habillement (Industria de la Indumentaria). C’est ainsi que j’ai dĂ©couvert ma vraie passion et fait mes premiers pas dans cet univers. Cela m’a aidĂ© aussi Ă  suivre les Ă©tudes d’AVĚěĚĂ Paris.

Quand et comment avez-vous commencé à dessiner, à faire du design de mode et du graphisme ? D’une certaine façon, quand avez-vous découvert votre talent ?

Une fois, j’ai perdu mon appareil photo en Argentine. Comme j’aime les souvenirs et les images, je me demandais comment je pouvais dès lors capturer mes moments sans appareil photo. Finalement, j’ai fini par commencer à dessiner tout ce que je voyais et qui m’intéressait, et cela m’a aidée à développer mes compétences artistiques et de dessin. C’est pourquoi je suis actuellement graphiste freelance. Je fais des illustrations de portraits, des croquis de mode, des dessins techniques, de la conception de magazine, de l’éditorial, des illustrations Photoshop, des modèles de PowerPoint et également de la conception web.

Qui sont vos clients ?

Je ne peux pas tous les énumérer – sauf pour les croquis de mode, les dessins techniques et les éditoriaux, que je fais habituellement pour tous ces étudiants créateurs de mode dans le monde entier. Je ne suis pas très douée pour parler donc mon travail est surtout très visuel. Mon Instagram est ma plateforme pour communiquer avec des personnes à l’international. De plus, j’aimerais aussi vous donner le nom de ma toute première marque : Patricia Studio. J’ai réalisé ma première collection « L’Essentiel » qui reflète ma personnalité et mon style, que je trouve « élégant », « sophistiqué », « féminin », « sauvage », « amusant » et « sensuel. » Je vois Patricia Studio comme un sélect-shop très collectif en somme ! C’est aussi une opportunité me permettant de me rapprocher de mon rêve.

Comment et pourquoi avoir dĂ©cidĂ© de rejoindre AVĚěĚĂ Paris ? Qu’est-ce que vous Ă©tudiez en son sein et en quoi point est-ce utile, prĂ©cieux ?

HonnĂŞtement, j’ai dĂ©couvert AVĚěĚĂ Paris en surfant sur Google ! Je constatais aussi qu’AVĚěĚĂ Paris Ă©tait toujours sĂ©lectionnĂ©e au top par les moteurs de recherche. J’ai d’abord pensĂ© que cette Ă©cole coĂ»terait cher. Mais en mentionnant son nom Ă  mon père, il est devenu soudain très enthousiaste : AVĚěĚĂ Paris avait un partenariat avec PIM (Panyapiwat Institute of Management) qui appartient Ă  la sociĂ©tĂ© thaĂŻlandaise CPALL oĂą mon père travaille ! Par ailleurs, la fille d’un ami de mon père avait Ă©tudiĂ© elle aussi Ă  AVĚěĚĂ Paris pour un semestre et avait eu de très bonnes expĂ©riences. Au final, j’ai eu raison : Ă  AVĚěĚĂ Paris, nous avons tant de professeurs de haut niveau, qui ont rĂ©ussi Ă  l’international dans le secteur de la mode. AVĚěĚĂ Paris a diffĂ©rents types d’enseignants et leurs mĂ©thodes d’enseignement sont dĂ©finitivement diffĂ©rentes. Certains nous emmènent visiter des musĂ©es, d’autres nous font dessiner et peindre, Ă©tudier des tendances, d’autres les colorants des vĂŞtements, les emballages techniques… Mais il y a aussi des cours et des prĂ©sentations plus acadĂ©miques.

AVĚěĚĂ Paris m’a aussi appris Ă  travailler en Ă©quipe. Nous travaillons parfois individuellement mais surtout en Ă©quipe. Ce n’est pas forcĂ©ment Ă©vident de travailler avec des individus venus de cultures, de mentalitĂ©s ou d’endroits diffĂ©rents. Au dĂ©but, cela me posait des problèmes puis j’ai commencĂ© Ă  comprendre et Ă  m’adapter Ă  cet environnement. AVĚěĚĂ m’a aidĂ©e Ă  me prĂ©parer Ă  la conquĂŞte du monde de la mode. J’avais 18 ans quand je suis arrivĂ©e en France, m’occupant de tout par moi-mĂŞme, de la recherche d’un appartement au lancement de ma marque. J’ai aussi rencontrĂ© ma meilleure amie Ă  AVĚěĚĂ Paris : Kesi Sheqeri. Nous faisons tout ensemble, nous avons grandi ensemble, nous nous entraidons sans cesse. L’école et les Ă©tudes nous ont donnĂ© tant de maux de tĂŞte mais Ă  chaque fois que je rĂ©alise aussi que c’est Ă  AVĚěĚĂ que j’ai rencontrĂ© ma meilleure amie – cela me fait aimer un peu plus cette Ă©cole encore.

HonnĂŞtement, je peux parler de mes bonnes et mauvaises expĂ©riences Ă  AVĚěĚĂ pendant mes 3 ans de Bachelor Fashion Business, mais les mauvaises expĂ©riences sont toutes devenues des souvenirs et des leçons mĂ©morables.

Pouvez-vous dĂ©crire une journĂ©e type Ă  AVĚěĚĂ Paris ?

Chaque journĂ©e Ă  AVĚěĚĂ Paris n’est pas la mĂŞme selon la saison, mais prenons une journĂ©e type de mon emploi du temps Ă  AVĚěĚĂ. Les cours commencent Ă  9h et nous Ă©tudions jusqu’à 13h. A 9h, l’école est encore calme et le sera moins vers 10h. La classe compte 20 Ă  25 Ă©tudiants, ce qui est vraiment bien. Je suis toujours assise au premier rang pour entendre tous les mots du professeur. Chaque jour Ă  AVĚěĚĂ, c’est aussi comme mon dĂ©filĂ© : il ne se passe pas un jour sans que mes cheveux soient arrangĂ©s et que je sois maquillĂ©e. Mon look est très important pour moi ! A AVĚěĚĂ, je peux porter des vĂŞtements que j’ai conçus Ă  la mauvaise saison ou faire un « faux pas de mode » sans ĂŞtre jugĂ©e – j’ai envie d’évoluer dans un lieu oĂą les Ă©tudiants sont Ă  la fois professionnels et avenants entre eux.

Durant les pauses, avec mes amis nous faisons des photoshoots – je suis accro aux rĂ©seaux sociaux et poste surtout sur Instagram. Pendant le dĂ©jeuner, nous avalons sur le pouce des petites choses dĂ©gotĂ©es au supermarchĂ© du coin et prĂ©parons par petits groupes une prĂ©sentation ou avançons un projet de l’école. Nous Ă©coutons aussi de la musique, discutons de sujets de sociĂ©tĂ© ... De retour en classe l’après-midi, nous Ă©coutons les prĂ©sentations de projets. Le cĹ“ur battant Ă  chaque fois car on est tous Ă  l’affĂ»t de bonnes notes. Nous restons jusqu’à la fin de la classe, parfois pour prĂ©ciser l’affectation de l’équipe ou des questions. Ensuite, je cours chez moi…

Quand avez-vous su que vous vouliez travailler dans les mondes de la mode et du luxe ?

Depuis que j’ai commencĂ© Ă  acheter et Ă  consommer des produits de luxe et de mode. J’ai alors dĂ©couvert que le marketing Ă©tait un art – mĂŞme si certains diraient que c’est surtout du bon sens. Pour moi, c’est un art de sĂ©duire les gens pour les faire acheter. J’avais lancĂ© ma propre entreprise avant mĂŞme de rejoindre AVĚěĚĂ Paris – Ă  mon avis, il n’y a pas de mode sans un business bien intĂ©grĂ©. J’aime aussi la communication, j’aime expliquer mon opinion et ma vision de mon travail. Je trouve intĂ©ressant de persuader quelqu’un, d’analyser une situation et d’en ĂŞtre le premier ou la première adepte. Et puis, c’est bien, je crois, d’avoir de la personnalitĂ©. A mon avis, seules quelques marques dĂ©finissent assez clairement leur personnalitĂ©.

Qu’en est-il des scènes mode et luxe dans votre pays ? Comment voyez-vous leur évolution en Thaïlande ?

J’ai constaté beaucoup de possibilités dans mon pays ces dix dernières années dans ce secteur et été moi-même associée à divers projets domestiques et internationaux. De jour en jour, de plus en plus de créateurs apprécient l’industrie de la mode en Thaïlande – comme on l’a encore constaté lors de la dernière Fashion Week internationale de Bangkok. Un moment génial pour les créateurs thaïlandais. Cet événement récent est une nouvelle étape significative dans le renforcement de l’industrie de la mode thaïlandaise à un niveau international !

Pour plus d’informations sur le programme que suit Pattraporn : Bachelor Fashion Marketing & Management

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