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Les égéries de l’industrie de la mode : Les influenceurs et les créateurs de tendances

Publié le 14/04/2021

Promouvoir un vêtement ou un accessoire ne repose plus sur l’unique matraquage publicitaire dans les médias classiques. Les marques tentent de différencier leur stratégie marketing en faisant appel à des ambassadeurs de choix, dans l’espoir de conquérir de nouveaux profils de consommateurs. Personnalités publiques, chanteurs, sportifs ou influenceurs assurent régulièrement la promotion de produits modes lors d’évènements publics ou privés, ensuite largement relayés sur les réseaux sociaux. Qui sont ces nouveaux lanceurs de tendance qui signent finalement les plus beaux succès commerciaux des enseignes ?

Les « trend setters » s’imposent dans le paysage de la mode comme des modèles à suivre : ils font et défont la mode au rythme des tendances et de leurs propres inspirations. Personnalités publiques issues de milieux différents mais toujours avec une forte notoriété, ils incarnent désormais la nouvelle identité des marques.

Un marketing sur mesure qui cible les Millénials

Le succès ascensionnel du marketing d’influence s’adresse principalement aux Millénials, segment le plus réceptif à la démarche. D’abord, parce qu’ils sont lassés des médias traditionnels, de la pollution publicitaire dans le paysage urbain. Ensuite, parce que les achats effectués par la nouvelle génération sont davantage guidés par le bouche à oreille ou les recommandations, que par les images figées sur papier glacé.

Grâce à l’omniprésence des nouvelles technologies dans leurs vies quotidiennes, les digitals natives affichent sur le web leurs avis, préférences ou admiration, assument publiquement leurs choix. Dopés par le désir d’appartenance à des groupes privés ou des communautés, ils s’échangent points de vue ou bons plans, avec la capacité de créer rapidement le buzz autour d’un produit grâce à la viralité de l’information partagée.

Si les marques veulent s’assurer une forte visibilitĂ©, une notoriĂ©tĂ© grandissante et par extension, augmenter leurs volumes de ventes, elles doivent miser sur des leaders d’opinion populaires. En  fĂ©dĂ©rant autour de leur seule rĂ©putation, ces derniers ont le pouvoir de sensibiliser le consommateur aux valeurs positives d’un produit, d’influencer leurs followers sur les comportements d’achat Ă  adopter.

Lady Gaga, la reine du buzz

Souveraine incontestĂ©e de tous les excès, elle règne en maĂ®tre sur l’originalitĂ© et garantit l’effet « Waouh Â» Ă  chacune de ses apparitions. Plus qu’une chanteuse ou qu’une actrice, Stefani Germanotta est avant tout une icĂ´ne de mode qui conjugue comme personne, l’art de la mĂ©tamorphose. Ses tenues, plus improbables les unes que les autres, ont hissĂ© ses looks au rang de spectacle vivant, toujours scrutĂ©s avec grand intĂ©rĂŞt par les professionnels de la mode comme par le grand public.

Elle alterne avec brio les tenues de soirées « so chic » avec les tenues déjantées « so choc », quand elle ne choisit pas d’apparaitre en petite tenue ou dans le plus simple appareil… En utilisant son corps comme support à ses performances, elle s’est forgée un personnage devenu une marque globale, un concept à part entière qui rallie désormais une large communauté de fans à travers le monde. La connivence et proximité entretenue avec ses admirateurs sur les réseaux sociaux (affectueusement surnommés ses « Little Monsters »), la rendent toute aussi mythique que très accessible. Les interactions et l’immédiateté des échanges lui permettent de jauger des attentes de son public, mais aussi d’avoir un feed back rapide sur ses choix ou ses prises de position.

Electron libre, mais pas si gaga que le sous-entend son pseudo, elle s’est muĂ©e en une femme d’affaire redoutable, maitrisant parfaitement les codes de la communication non verbale. Et ça, les grandes maisons de couture l’ont bien compris. De Thierry Mugler Ă  Valentino, de Jean Paul Gauthier Ă  Alexander Mc Queen, de Dolce & Gabbana  Ă  Louboutin, Lady Gaga s’entoure des plus grands noms de la Haute Couture pour assouvir ses envies de diffĂ©renciation.

Mais n’est pas Gaga qui veut ! Impossible de la copier tant l’excentricitĂ© de ses choix relève plus du show que du vĂŞtement portable, tant elle a su faire de l’exubĂ©rance, sa signature artistique. Qui, Ă  part elle, aurait pu se glisser dans la tenue signĂ©e Franc Fernandez, la fameuse robe en carpaccio de bĹ“uf et bottines coordonnĂ©es ? Personne. Une audace revendiquĂ©e …et une personnalitĂ© bankable pour les marques.

Si bankable que l’industrie cinĂ©matographique lui fait aussi les yeux doux. Dans les prochains mois, elle sera Ă  l’écran du prochain film de Ridley Scott, « The house of Gucci Â» oĂą elle incarnera l’ex-femme de Maurizio Gucci, hĂ©ritier de la marque Ă©ponyme. Dans le rĂ´le de Patrizia Reggiani, commanditaire du meurtre, Lady Gaga reprendra le rĂ´le de « la veuve noire Â», femme vĂ©nale et machiavĂ©lique. CĂ´tĂ© look, elle devrait dĂ©lecter ses fans de tenues plus sages qu’à l’accoutumĂ©, tout en mettant Ă  l’honneur les pĂ©pites vintage des grandes maisons du luxe.

Après la chanson, le placement de produits dans ses clips, le 7e art, après le lancement d’une gamme de cosmĂ©tiques, après avoir Ă©tĂ© choisie comme Ă©gĂ©rie du nouveau parfum Voce Viva de Valentino, quel sera le nouveau dĂ©fi de « Mother Monster Â» ? Quelle sera sa dernière trouvaille pour continuer Ă  faire grandir sa communautĂ© d’inconditionnels et accroitre encore davantage sa popularitĂ©? Le mystère Gaga reste entier.

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