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Interview avec Alexandra Damian, diplômée du MBA Management des Marques de Luxe

Publié le 15/01/2017

Alexandra Damian, diplĂ´mĂ©e du MBA Management des Marques de Luxe de AVĚěĚĂ Paris, est devenue en quelques annĂ©es une experte de haut niveau en marketing digital. Elle livre dans cette interview les clĂ©s de son succès.

Qu’en est-il de vos études, de vos passions, de votre carrière et comment avez-vous rejoint les univers de la mode et du luxe?

Alexandra Damian : Je viens du Luxembourg – un petit pays entre l’Allemagne, la France et la Belgique. Je dois dire que ma vie a Ă©tĂ©, jusqu’à aujourd’hui, de vĂ©ritables montagnes russes d’aventures et d’expĂ©riences Ă  travers le monde. Mon histoire d’expat a commencĂ© après avoir quittĂ© le Luxembourg pour dĂ©mĂ©nager dans le sud de la France et entreprendre un bachelor de deux ans en administration des affaires internationales. Durant cette pĂ©riode, mon intĂ©rĂŞt pour le monde du luxe et de la mode s’est intensifiĂ©. Ce monde, je l’ai dĂ©couvert Ă  travers les nombreux Ă©vĂ©nements vĂ©cus, les gens et les personnalitĂ©s rencontrĂ©s autour de Cannes, Monaco ou Saint-Tropez. Ma prioritĂ© fut de faire partie de cet environnement autant que possible et j’ai travaillĂ© d’abord au Grand Prix de Monaco puis au Festival de Cannes durant les printemps-Ă©tĂ© 2011 et 2012. Au cours de la dernière annĂ©e de bachelor, j’ai dĂ©mĂ©nagĂ© Ă  Nottingham, en Angleterre, afin de poursuivre mes Ă©tudes Ă  l’étranger. Ma passion pour le voyage, la mode et le luxe m’ont conduit Ă  AVĚěĚĂ Paris.

Vous avez été détaillante en ligne, avez dirigé des projets numériques et été également directrice marketing de nombreux projets liés à la nouvelle économie…

Alexandra Damian : De nos jours, les spĂ©cialistes du marketing et surtout les gestionnaires de marques doivent pouvoir intĂ©grer des stratĂ©gies numĂ©riques dans la gestion quotidienne de leurs marques. La route de l’échec est assurĂ©e Ă  ceux qui ne peuvent pas suivre et s’adapter aux dernières tendances du marchĂ©. Après avoir obtenu mon diplĂ´me d’AVĚěĚĂ Paris, j’ai compris que le e-commerce et le marketing numĂ©rique Ă©taient les deux piliers de l’industrie auxquels je devais m’accrocher ! Je crois que les universitĂ©s devraient ĂŞtre prĂŞtes Ă  mieux inculquer cette mentalitĂ© dans la conscience de leurs Ă©tudiants, Ă  les Ă©duquer et Ă  les former autant que possible afin d’être en mesure de livrer les prochains leaders numĂ©riques ! Mes collègues et moi avons eu le privilège d’être formĂ©s au commerce Ă©lectronique de la mode au cours de notre MBA Ă  Florence.

Vous avez été également recrutée à la Cour des comptes de l’Union européenne. En quoi consistait votre tâche alors ?

Alexandra Damian : Quand je vivais au Luxembourg, l’un des sites nĂ©vralgiques des institutions de l’Union europĂ©enne, j’ai souhaitĂ© connaĂ®tre une expĂ©rience qui serve ma carrière et ce fut le cas dans le domaine de l’audit de la performance, Ă  la Cour des comptes de l’Union europĂ©enne. J’ai participĂ© activement Ă  la planification d’une vĂ©rification de l’efficacitĂ© de la politique de cohĂ©sion et de la biodiversitĂ©. J’y ai entrepris des travaux complets d’évaluation des risques, retenus par la suite afin d’élaborer diverses propositions d’audit.

Votre MBA en Management des Marques de Luxe Ă  AVĚěĚĂ Paris vous a conduit sur ses campus de Shanghai, de Florence et de Paris. Que retenez-vous de ces expĂ©riences ?

Alexandra Damian : Mon expĂ©rience en MBA dans ces villes furent sans prĂ©cĂ©dent ! Non seulement dans le cadre de mes objectifs de carrière et de mes attentes, mais aussi, essentiellement, parce qu’elle m’a aidĂ© Ă  me construire, Ă  amĂ©liorer ma personnalitĂ© et mon ouverture d’esprit. J’ai eu aussi la chance de construire une base de rĂ©seau et des amitiĂ©s Ă©ternelles avec plus de quarante personnes Ă  mes yeux extrĂŞmement intelligentes et fascinantes – l’expĂ©rience la plus prĂ©cieuse de ma vie. Le programme de MBA lui-mĂŞme a fourni une excellente source de connaissances, des Ă©tudes de cas pratiques et d’apprentissages très prĂ©cieux qui m’ont permis d’atteindre mes objectifs professionnels. J’aimerais applaudir et remercier encore les professeurs et membres du corps acadĂ©mique suivants qui m’ont beaucoup inspirĂ© : Adile Cretallaz, Jean-Baptiste AndrĂ©ani, Tassos Sofroniou et Gianpaolo D’Amico.

Vous avez travaillé en Europe, en Thaïlande, à Singapour, en Malaisie, en Indonésie, aux Philippines, en Chine... Quid de toutes ces expériences ?

Alexandra Damian : Travailler pour le numĂ©ro 1 de la vente en dĂ©tail en ligne en Asie du sud-est a Ă©tĂ© une expĂ©rience stimulante et enrichissante. Tout au long de mon temps passĂ© alors dans l’industrie de la mode en ligne, j’ai participĂ© Ă  la crĂ©ation de projets stratĂ©giques tels que le International Brands Acquisition Project ou le label privĂ© STITCH (pour cinq pays : ThaĂŻlande, Philippines, Singapour, Malaisie et IndonĂ©sie). Objectifs : dynamiser la croissance de catĂ©gories, faire croĂ®tre mois après mois la valeur nette cumulĂ©e de la marchandise et viser l’expansion de parts de marchĂ© d’assortiments de produits. J’ai aussi créé d’importants partenariats avec des marques telles que Lee, Lee Cooper, Wrangler, La Sensa, Rip Curl, John Henry, Guess, etc. En outre, je suis devenue experte en matière de crĂ©ation de critères pour la mode Femme et Homme, Ă  un niveau rĂ©gional. Et ai dirigĂ© de nombreux projets sur le web en vue d’influencer les dĂ©cisions des marchands du groupe Lazada. Ce faisant, j’ai Ă©tudiĂ© et analysĂ© les tendances Ă  venir et ai dĂ©cidĂ© des styles et des variations de prix les plus appropriĂ©s pour les marchands du marchĂ©.

Quelles étaient vos autres diverses fonctions précisément ?

Alexandra Damian : En bref, j’étais chargĂ©e d’élaborer des relations avec des partenaires clĂ©s, surtout avec des propriĂ©taires de licences de vente au dĂ©tail en Asie du sud-est. J’ai agi comme directrice des comptes clĂ©s pour des partenaires importants, nĂ©gociĂ© des prix et des taux d’actualisation avec les fournisseurs, placĂ© des commandes et surveillĂ© les activitĂ©s quotidiennes des clients et les demandes. J’ai aussi dĂ©veloppĂ© des stratĂ©gies promotionnelles pour des articles saisonniers et des deals marketing durant des pĂ©riodes de vacances, analysĂ© les performances hebdomadaires des ventes et identifiĂ© les potentiels de rĂ©approvisionnement. J’ai créé des contenus, planifiĂ© et fait exĂ©cuter consĂ©cutivement des photos-shootings… Juste après, j’ai dĂ©butĂ© mon travail chez Lazada, ai Ă©tĂ© promue et suis devenue Regional Project Manager, chargĂ©e des campagnes de marketing en ligne dans toute la rĂ©gion. J’étais notamment chef d’équipe d’un dĂ©partement des achats Ă  Guangzhou, en Chine, en mettant l’accent sur l’efficacitĂ© et le contrĂ´le des coĂ»ts. Il me fallait surtout dynamiser le trafic en ligne dans toute la rĂ©gion et augmenter le taux de conversion pour le projet du label privĂ© et obtenir un taux de rĂ©tention de 50% mois après mois.

Vous ĂŞtes polyglotte et parlez cinq langues. Est-il essentiel, aujourd'hui, de pouvoir travailler dans plusieurs langues?

Alexandra Damian : Oui, je crois qu’il est essentiel aujourd’hui de parler plus d’une langue Ă©trangère. Cela offre un avantage et une part de prestige, particulièrement dans la mode et dans le luxe, secteurs – oĂą le français, l’italien et l’anglais sont de la plus haute importance. Personnellement, il est certain que cet atout m’a procurĂ© un avantage extraordinaire.

Vous étiez directrice des relations publiques et du marketing pour le démarrage de Social Cloud China, et avez également travaillé pour The Portrait of Luxury. Comment percevez-vous le nouveau pouvoir des réseaux sociaux en Chine compte tenu, surtout, de l’énorme succès de WeChat ? WeChat est-il devenu la première fenêtre d'entrée pour toute marque étrangère ?

Alexandra Damian : Lorsque je travaillais Ă  Shanghai, j’ai remarquĂ© le pouvoir incroyable de rĂ©seaux sociaux tels que WeChat. Il est impossible de crĂ©er une campagne numĂ©rique sans investir plus de 100% de toutes ses capacitĂ©s dans les rĂ©seaux sociaux. Facebook, Google et IG Ă©tant bloquĂ©s en Chine, tous les efforts dans les mĂ©dias sociaux doivent donc ĂŞtre dirigĂ©s vers les rĂ©seaux chinois : WeChat, Baidu, Weibo ou QQ. En ThaĂŻlande, c’est Line qui domine le parc publicitaire suivi de près par Instagram, rĂ©seau sur lequel les marques Ă©mergentes et les concepteurs ont la possibilitĂ© de vendre leurs produits.

Un rĂŞve ? Un tout nouveau projet ces temps-ci ?

Alexandra Damian : Ma prioritĂ©, pour le moment, est de faire du Luxembourg ma base d’accueil et de travail et investir toutes mes ressources professionnelles dans les mĂ©dias sociaux et la publicitĂ© numĂ©rique. Je vais continuer de voyager intensĂ©ment, autant que possible, d’une manière plus expĂ©rimentale, en veillant Ă  nourrir les liens et les amitiĂ©s que j’ai rĂ©ussi Ă  tisser en vivant Ă  l’étranger !

Pour en savoir plus sur le programme suivi par Alexandra Ă  AVĚěĚĂ Paris : Cycle Expert Marketing de la Mode et du Luxe

 

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